Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire - Édition de janvier 2022

Paru le 31/01/2022

Résumé

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque mois un tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Cette publication vise à rassembler et à mettre à disposition les données mensuelles disponibles les plus récentes ainsi qu’à éclairer les effets de la crise sanitaire, y compris à l’échelle des territoires, sur l’évolution de la pauvreté en France.

L’édition de janvier met en évidence une stabilisation des effectifs du revenu de solidarité active (RSA) en novembre 2021, après la baisse observée à partir de septembre, ainsi qu’une diminution du nombre d’allocataires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) en octobre. Suite à la « contemporanéisation »11 des bases ressources des aides au logement au 1er janvier 2021, leurs effectifs ont nettement diminué : le nombre d’allocataires en novembre 2021 est inférieur d’environ 10 points de pourcentage à celui de novembre 2020. Enfin, environ 130 000 jeunes sont entrés entre le 1er janvier et le 31 octobre 2021 dans la Garantie jeunes.

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Précisions méthodologiques
Le tableau de suivi des prestations de solidarité fournit des informations sur les effectifs nationaux et départementaux des allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime d’activité, des aides au logement et des bénéficiaires de la Garantie jeunes. Depuis l’édition de février 2021, il s’est enrichi de données nationales et régionales sur des aides destinées aux étudiants.
Sauf pour la Garantie jeunes et les aides destinées aux étudiants, les données qui portent sur les cinq derniers mois publiés sont provisoires et donc susceptibles d’être révisées dans les prochains mois. Les données sur les aides destinées aux étudiants qui portent sur le dernier mois publié le sont également. Dans certains cas, les données ont fait l’objet d’estimations de la DREES. Les effectifs ne sont pas corrigés des doubles comptes : par exemple, une personne qui bénéficie du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement sera comptée à la fois parmi les allocataires du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement.

Pour en savoir plus :
> DREES (novembre, 2021). Une forte hausse du nombre d’allocataires de minima sociaux en 2020. Communiqué de presse.
> Cabannes, P.-Y., Calvo, M., Echegu, O. (2020, décembre). Plus de 2 millions d’allocataires du RSA fin octobre 2020. DREES, Études et Résultats, 1175.

> Cabannes, P.-Y., Richet-Mastain, L. (dir.), Calvo, M. (coord.) (2021, septembre). Minima sociaux et prestations sociales – édition 2021. Paris, France : DREES, coll. Panoramas de la DREES-social.

> Des données annuelles sur le RSA, l'ASS, l'AAH et la prime d'activité sont disponibles au niveau national et par département en série longue dans l’espace Open Data du site de la DREES, thème « Minima sociaux et pauvreté », jeu de données « Minima sociaux, RSA et prime d’activité »

> Des données annuelles sur les aides au logement et la Garantie jeunes en série longue sont disponibles dans le Panorama de la DREES : « Minima sociaux et prestations sociales - édition 2021 », fiches n° 31 et 34.

> CNAF (2021, octobre). Estimations avancées des évolutions des foyers allocataires du RSA. CNAF, RSA conjoncture, supplément exceptionnel lié à la Covid-19.

> CNAF (2021, octobre). Estimations avancées des évolutions des foyers allocataires de la prime d’activité. CNAF, Prime d'activité conjoncture, supplément exceptionnel lié à la Covid-19.

> Consulter les Open Data de la CNAF et de Pôle emploi et la plateforme PoEm de la Dares.

  • 1Depuis le 1er janvier 2021, les aides au logement sont calculées, sauf exceptions, sur la base des ressources perçues au cours des douze derniers mois (plus exactement, il s’agit des ressources des mois m-13 à m-2) et non plus sur la base de celles perçues l’année n-2. Par ailleurs, les droits sont recalculés tous les trois mois (contre tous les ans auparavant).