Les Comptes de la protection sociale en 2004

Documents de travail (1998-2019)

N° 90

Paru le 01/11/2005

Julien BECHTEL, Laurent CAUSSAT, Michel DUÉE, Nadine LEBOURG

Résumé

En 2004, les dépenses liées à la protection sociale (hors transferts) se sont accrues de 4,4 % en valeur et de 2,6 % en termes réels. En leur sein, les prestations de protection sociale perçues par les ménages s’élèvent à 480,4 milliards d’euros et représentent 94 % des dépenses ; ces prestations ont progressé de +4,3 % en valeur, et de +2,5 % en termes réels. Comme en 2003, elles représentent 29,1 % du PIB, contre 28,4 % en 2002. Ce niveau est légèrement supérieur à celui observé pour l’ensemble de l’Union européenne (26,9 % en 2002). La hausse des prestations de protection sociale est restée relativement soutenue en 2004, mais a connu un ralentissement sensible. Ce ralentissement est essentiellement imputable à la décélération des dépenses des risques santé (+4,1% en valeur) et emploi (+3,7 %). À l’inverse, les prestations versées au titre du risque vieillesse-survie, qui représentent la part la plus importante (43,5 %) de l’ensemble des prestations de protection sociale, accélèrent leur croissance à +4,9 %.

Les régimes d’assurance sociale sont prépondérants dans le système de protection sociale, et supportent 82 % des dépenses.
La croissance des ressources hors transferts de l’ensemble des régimes de protection sociale (+3,6 %, en valeur en 2004) est demeurée plus faible que celle des dépenses.

Les cotisations sociales, principale ressource des régimes d’assurance sociale, se sont accrues à un rythme légèrement supérieur à celui de la masse salariale (+3,2 % en valeur, contre +2,8 %) ; elles représentent 67 % des recettes hors transferts. La contribution des collectivités territoriales au financement de la protection sociale s’est par ailleurs accrue.

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