Sécurité du patient

Dossiers solidarité et santé (1998-2016)

N° 24

Paru le 27/02/2012

Albane Exertier, Philippe Michel, Christelle Minodier, Céline Moty-Monnereau, Monique Lathelize, Sandrine Domecq, Mylène Chaleix, Marion Kret, Tamara Roberts, Léa Nitaro, Régine Bru-Sonnet, Bruno Quintard, Jean-Luc Quenon, Lucile Olier

Résumé

L’année 2011 était celle des patients et de leurs droits. Cette publication rassemble plusieurs études traitant de la qualité de la prise en charge et de la sécurité des soins.

 

La première étude porte sur l’Enquête nationale sur les événements indésirables graves (ENEIS) que la DREES a rééditée en 2009 avec le concours scientifique et technique du Comité de coordination de l’évaluation clinique et de la qualité en Aquitaine (CCECQA). Cette enquête originale permet d’estimer, d’une part, la fréquence des événements indésirables graves (EIG) qui se produisent au cours d’une hospitalisation et, d’autre part, la proportion des séjours hospitaliers qui sont causés par un EIG. L’enquête ENEIS vise également à évaluer la part d’EIG évitables, leur origine et leurs conséquences (prolongation du séjour d’au moins un jour, incapacités, mise en jeu du pronostic vital, voire décès).

Trois éclairages viennent compléter ces résultats issus de l’enquête ENEIS. Le premier retrace la construction des politiques de lutte contre les EIG en France. Le deuxième propose une première estimation du coût de prise en charge de quelques-uns de ces événements indésirables. Enfin, le dernier éclairage s’intéresse spécifiquement aux EIG associés aux soins de premier recours et causant une admission hospitalière, afin d’étudier le contexte et les facteurs contributifs de la survenue d’un EIG.

La seconde étude traite de la mesure de l’acceptabilité, de la tolérance et de la perception des risques chez les patients et les médecins. Il apparaît que la hiérarchie des EIG selon leur plus ou moins grande acceptabilité est la même pour les professionnels de santé et les patients, même si l’acceptabilité est toujours plus faible chez les patients que chez les médecins.

Sources, outils & enquêtes

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