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Entre 1975 et 1996, le nombre de maternités a diminué sous l’effet d’un mouvement continu de reconversion et de concentration, particulièrement accentué au sein des cliniques privées. Ces restructurations se sont inscrites dans un contexte de baisse de la population des zones rurales, puis d’atonie économique et démographique de certains départements ou villes moyennes. Au cours de cette période...
La croissance du nombre de sages-femmes (13 600 au 1er janvier 1997) a été régulière, 3% par an, depuis le début des années 80. Cette progression a surtout profité aux hôpitaux publics, les sages-femmes du secteur libéral ne pratiquant quasiment plus d’accouchements.
Le nombre d’infirmiers en activité est estimé à environ 350 000 en 1997. Près du quart d’entre eux travaillent à temps partiel. La moyenne d’âge a augmenté et atteint près de 40 ans en 1998. Les sorties d’activité sont compensées par les entrées dans la profession.
Au troisième trimestre 1998, le nombre d’entrées en hospitalisation complète, apprécié en rythme annuel sur les quatre derniers trimestres, ne progresse plus que faiblement pour les soins de courte durée (médecine, chirurgie et obstétrique) et de moyenne durée. La tendance observée à partir du second trimestre se trouve ainsi confirmée.
En France, les médecins généralistes libéraux se répartissent de manière équilibrée entre espaces urbains et ruraux, compte tenu de leur population respective. Au sein des espaces à dominante urbaine, les densités des pôles urbains sont presque deux fois supérieures à celles des couronnes périurbaines.
Vingt-huit ans après la mise en place d’une limitation d’accès aux études médicales, la croissance du corps médical semble bien maîtrisée puisque le nombre de praticiens en activité a atteint, semble-t-il, un palier et devrait commencer à décroître au cours des prochaines années.
